En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer l'achat de voyages et optimiser votre visite.
L'antiquité et le moyen-age en Corse
L'antiquité
Ce n’est qu’au VIe siècle avant J-C que la Corse commence à sortir de la préhistoire. Les Phocéens pétris de culture grecque fuient l’Asie Mineure et la domination perse. En 565 av. J-C, ils fondent Alalia, sur la côte orientale. Ce comptoir de commerce placé sur l’embouchure du Tavignano, va rapidement se peupler et commercer jusqu’au IIIe siècle avec l’Italie, l’Espagne, la Gaule et le monde étrusque. La population locale (les Corsi) ne se mélangera pas immédiatement aux nouveaux arrivants et conservera un certain temps sa céramique et ses habitudes de vie. Après le départ, en 535, d’une partie des Phocéens, pour créer Massilia (Marseille), Alalia continue son activité commerciale.
La présence romaine ne se manifeste qu’en 259, à l’occasion de la première guerre punique. Les Romains ne se contenteront pas du rivage et leurs incursions dans les terres se concrétiseront par des mises à sac des campagnes corses. Les Corsi résistants seront exilés et réduits en esclavage. La Corse devient une province romaine. La ville de Mariana (sud de Bastia) est créée vers 100 av. J-C, Aléria succède à Alalia ruinée.
Toujours sous domination romaine, la Corse entre progressivement dans l’ère chrétienne à partir du iiie siècle. Cinq sièges épiscopaux sont fondés à Ajaccio, Aléria, Mariana, Nebbio et Sagone.
Le moyen-age
Au Ve siècle après J-C, les invasions barbares (les Vandales, puis les Ostrogoths) désorganisent les cinq évêchés corses. Les Vandales domineront l’île pendant près d’un siècle. Du VIIe au xie siècle, les pirates barbaresques et les Sarrasins s’installent sur les côtes, et s’assurent ainsi les voies maritimes. Pendant cette longue période d’instabilité et de violence, les Corses se replient à l’intérieur des terres.
Ce n’est qu’au xie siècle que cette époque d’invasions s’achèvera, lorsqu’en 1077, le pape Grégoire VII confiera l’administration de la Corse à l’évêque de Pise. Il oeuvrera dans le sens d’une reconstruction des évêchés insulaires et des édifices religieux